La Route des Algonautes, côté voyage…

La Route des Algonautes est de retour en France après 9 mois, 16 pays et plus de 150 interviews d’Algonautes. Outre le projet documentaire, la Route des Algonautes c’est aussi de longues heures de voyage en solo, des paysages et des rencontres magnifiques. Après les vidéos réalisées en Inde, en Chine et pour la nouvelle année, voici un kaléidoscope en 3 minutes et 51 secondes de la suite du voyage à travers la Corée du Sud, le Japon, la Malaisie, l’Indonésie, les Philippines, La Thaïlande, Singapour, l’Australie, la Nouvelle Zélande, le Chili, le Pérou, le Brésil, les Etats-Unis et le Canada. La Route des Algonautes, côté voyage…

The Algonauts’ Road is back to France after 9 months, 16 countries and more than 150 interviews of Algonauts. In addition to the documentary project, in the Algonauts’ Road there are also long hours traveling alone, amazing landscapes and meetings. After videos made in IndiaChina and for the New year, here is a kaleidoscope in 3 minuts and 51 seconds about the next stops of the travel in South Korea, Japan, Malaysia, Indonesia, Philippines, Thailand, Singapore, Australia, New Zealand, Chile, Peru, Brazil, United States and Canada. The Algonauts’ Road, on the travel side of things…

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Et la boucle est bouclée : retour en France !

Salut à tous chers lecteurs, c’est Goéman qui vous parle. Vendredi 1er juillet était une journée importante pour la Route des Algonautes. Anne-Gaëlle a atterri à l’aéroport de Brest-Guipavas le matin, avec des dizaines de kilos sur les épaules, des heures et des heures d’interviews d’Algonautes, et un sourire jusqu’aux oreilles. Brest, point de départ d’une journée bien remplie !

Après le congrès d’Halifax, au Canada, Anne-Gaëlle a atterri à Londres. Le temps de transiter par Southampton, elle est arrivée à Brest vendredi 1er juillet à 9h15 – en avance, et tant mieux, le programme était chargé ! Surprise, elle ne débarque pas seule ! A l’aéroport de Southampton, Anne-Gaëlle a retrouvé Céline, une amie, ancienne collègue de théâtre qui, passé le temps de la surprise et du vol riche en discussion, s’est retrouvée en charge de filmer l’arrivée en France de l’intérieur !

A la sortie du terminal
A la sortie du terminal, avec Céline

A peine débarquée, Anne-Gaëlle doit déjà reprendre la route ! Direction les locaux de la coopérative d’activités et d’emploi Chrysalide, où une conférence de presse est prévue à 10h30.

En sortant de l'aéroport, avant de partir vers les locaux Chrysalide
En sortant de l'aéroport, avant de partir vers les locaux Chrysalide

Le temps de traverser Brest, de se perdre –si cela n’est pas arrivé très souvent au cours du tour du monde, les travaux de construction du tramway compliquent l’itinéraire en territoire connu  et nous voici à Chrysalide, la SCOP d’entrepreneurs dans laquelle Anne-Gaëlle développe son activité de médiatrice scientifique. Après avoir interviewé un nombre incroyable d’Algonautes au cours de son périple, c’est à son tour de se prêter au jeu des questions-réponses face aux journalistes, et de prendre la pose. La suite, vous la découvrirez prochainement dans la presse !

En sortant de la conférence de presse du matin
En sortant de la conférence de presse du matin

Cette matinée  permet déjà un premier temps d’échange avec les proches, les collègues de Chrysalide et les partenaires du projet dont Laurence Fortin, Conseillère Régionale de Bretagne, Patrick Gardet de Territoire en ProjetS, Nicolas Guillou de Vent d’Ouest Production et Fanny Brun du Collectif Pêche et Développement : les discussions sont animées et enthousiastes, on parle déjà de travail avec toutes les perspectives dégagées !

Après la conférence de presse, on reprend la voiture direction le Cap-Sizun ! L’après-midi est l’occasion des retrouvailles avec la Classe de CE-CM de Pascale Mougin de l’école de Cléden Cap-Sizun. Ce debriefing de tour du monde se passe dans notre plus proche bout du monde : nous sommes accueillis à la Maison du Site de la Pointe du Raz à Plogoff par le directeur Bruno Cariou.

Anne-Gaëlle, Patrick Gardet, Bruno Cariou

Anne-Gaëlle dresse un bilan du travail effectué dans le cadre de cet échange pédagogique au cours des 9 derniers mois en présentant un film et répond aux nombreuses questions des écoliers. Quel est le pays où il y a le plus d’algues ? Vas tu travailler avec les chercheurs que tu as rencontrés ? Quelle est l’utilisation la plus étonnante que tu aies vue ? T’es tu fais des amis ? Ta famille t’as t’elle manquée ? C’est comment le lac rose ?

A la maison de la Pointe du Raz, discussion avec les écoliers
A la maison de la Pointe du Raz, discussion avec les écoliers

Mais Anne-Gaëlle n’est pas la seule à pouvoir montrer le fruit de son travail, les écoliers ont réalisé un boulot impressionnant, et sont devenus de véritables algo-experts. Réalisation d’alguiers, de posters, … C’était vraiment bluffant ! Ci-dessous, Pascale présente leur schéma d’estran, qui montre la façon dont les algues s’installent sur les rochers.

Pascale présente le poster de l'estran réalisé par ses élèves
Pascale présente le poster de l'estran réalisé par ses élèves

A ce moment, Anne-Gaëlle a une pensée émue pour Jean-Yves Floc’h, professeur émérite de l’Université de Bretagne Occidentale, fondateur du laboratoire dans lequel elle avait fait sa thèse, et décédé en novembre 2010. Passionné et généreux, le Pr. Jean-Yves Floc’h a transmis sa curiosité des algues à de nombreux étudiants et était très actif dans les activités de vulgarisation sur le milieu marin. Son dernier ouvrage, paru en 2010 et co-écrit avec Véronique Leclerc, s’appelle Les Secrets des Algues et est à destination du grand public. Au cours de sa carrière, il  avait notamment réalisé des figures célèbres sur l’étagement des algues sur l’estran et cette réalisation des élèves est une magnifique dédicace à ce grand Monsieur.

En plus, les écoliers ont tous présenté leurs travaux eux-mêmes, devant les posters qu’ils ont réalisés cette année (et le plus souvent le mercredi !).

Les élèves présentent leurs travaux
Les élèves présentent leurs travaux

Ce temps de rencontre est aussi l’occasion de parler des perspectives et de transfert en présence des élus de la commune de Plogoff, de la Communauté des Communes du Cap Sizun et du Conseil Général du Finistère. Maurice Lemaître, maire de Plogoff, accueille Anne-Gaëlle et commence son discours en citant les beaux vers de Joachim du Bellay :

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge 

Maurice Lemaître, maire de Plogoff

Puis Annick Le Loch, Députée du Finistère, prend la parole et renouvelle ses encouragements à Anne-Gaëlle pour la suite de l’aventure et la diffusion de toutes ces découvertes.

Annick Le Loch, Députée du Finistère

Juste avant le goûter préparé par les enfants avec des recettes aux algues, il reste un point important à voir avec les élèves. En tant que responsables de la compensation carbone de la Route des Algonautes, ils ont calculé les kilomètres parcourus par Anne-Gaëlle et les points carbone du voyage. Ce sont au total près de 15 tonnes de CO2 qui ont été rejetées dans l’atmosphère à cause des déplacements au cours du voyage. D’après les différents sites internet, cela équivaut à une compensation carbone de 130 à 200 €. Cette somme sera allouée à un projet découvert en cours de route et oeuvrant dans le sens du développement durable (avec des algues !). La discussion avec les élèves se poursuivra en classe à la rentrée pour déterminer quel projet sera financé (éducation à l’environnement, lutte contre la malnutrition, bioremédiation ?)

Après cet après-midi riche en échanges, c’est la photo de fin d’année ! Ce sont les vacances qui commencent aussi pour les enfants. Anne-Gaëlle de son côté va profiter de quelques jours avant de se consacrer activement à la diffusion de ces données !

Et la photo "finish" !
Et la photo "finish" !

Z comme Zen !

Londres, jeudi 30 juin 2011

Jacqueline Algane, pour vous servir !

Ca alors… Même pas le temps de fignoler le texte de “E comme Ecosystème”, de creuser la question des Fucoïdanes, de rédiger un guide des Guest House, que nous voilà de retour à l’aéroport de London Heathrow d’où nous étions parties le 5 octobre 2010… C’est Incroyable, nous sommes déjà le 30 Juin 2011, une année scolaire s’est écoulée. Dans nos sacs et nos mémoires, nous ramenons des Kilos de souvenirs gravés dans d’autres Langues. En 9 Mois, Notre Odyssée sur la route des Algonautes nous a conduit à travers 16 Pays. Notre Quotidien c’était les Rencontres, les Surprises, les heures dans les Transports et tellement de découvertes et de bonheur. Un jour Anne-Gaëlle m’a posé un Ultimatum car elle trouvait que je ne tenais pas bien le journal de bord du Voyage sur le blog. Mais même en essayant de remonter le temps en franchissant la ligne de changement de date au-dessus du Pacifique, on ne peut pas tout faire et le temps passé à raconter sa vie n’est pas celui consacré à la vivre : les opportunités de découvertes et de rencontres pour notre quête de solutions étaient bien trop belles pour les laisser passer et nous revenons donc en France avec des Wagons d’histoires à vous raconter sur les algues et les Hommes. Il nous tarde de partager notre eXpérience par tous les réseaux possibles. J’aperçois à présent à l’horizon beaucoup de travail à venir, une nouvelle étape enthousiasmante, la compensation CO2 de notre voyage, la diffusion de toutes ces belles découvertes. Il semble que ce ne soit que le début ! En ce qui concerne mon premier bilan de voyage : Youpi j’ai réussi mon pari ! Il me tarde de revoir René et Ernestine ! Et allez… il faut bien que je l’avoue et ça reste entre nous : j’ai un peu changé d’avis sur les algues et le développement durable. Tout ce que j’ai découvert me rend bien optimiste et c’est une Jacqueline très Zen qui revient parmi vous !

Et si on allait plus loin que le blog pour partager tout cela ? Chiche ? Ah, il ne faut pas me la faire celle-là ! 🙂

L’aventure continue !

Je vous embrasse très fort et vous dis à très bientôt mes petits chatons,

Jacqueline Algane

Les algues qui font du bien à ta peau !

Chers lecteurs, dans le goémon, tout est bon ! La preuve en a été apportée par Mélanie Hupel (oups, par Dr Mélanie Hupel), qui vient de soutenir sa thèse de doctorat en biologie marine à l’Institut Universitaire Européen de la Mer (dans le même laboratoire qu’Anne-Gaëlle). Ses travaux ont porté sur les mécanismes de protection face aux rayonnements UV mis en place par une plante maritime et par une algue. Elle a notamment montré que certaines molécules présentes dans ces végétaux représentaient de très bon filtres face à ces rayonnements nocifs. Alors pourquoi pas envisager de les incorporer à des crèmes solaires ?

     La suite, vous la trouverez dans l’article de Ouest-France !

La Route des Algonautes sur Radio Evasion vol. 5

Radio Evasion

Un nouvel épisode de la Route des Algonautes sur Radio Evasion ! Celui-ci nous offre l’occasion d’un petit flashback sur une bien belle étape : Anne-Gaëlle est arrivée en Amérique du Sud et raconte l’étape à Chiloé et le travail sur le terrain avec Nolwenn Boucher. Pour écouter l’entretien avec Guy, il suffit de cliquer ici !

D comme … Dortoirs

Jacqueline Algane, pour vous servir !

Bonjour mes petits chatons !

Pour la lettre D, j’avais tout d’abord pensé à D comme Didier car c’est le prénom de mon coiffeur et toujours celui que je choisis lorsque je dois épeler. Mais, malgré tout son talent, je ne vais pas pouvoir faire très long sur mon coiffeur et les algues. Quoique je me demande si tous ces extraits d’algues ne seraient pas utiles pour remédier au problème de calvitie de René, mon copain du club d’informatique. Argh… « Cheveu » j’aurais dû développer ce mot à la lettre C mais Anne-Gaëlle m’avait chipé la lettre. Donc revenons à la lettre du jour et je choisis « D… comme dortoirs ».

Au début de cette aventure, je m’inquiétais de savoir où nous allions dormir. Nous n’amenions même pas de tente avec nous ! Et ma foi, à part quelques nuits (une trentaine ?) dans les trains, bus, avions, voiture, nous avons la plupart du temps dormi au chaud ou au frais dans des lits. Nous avons eu la chance de loger en cité universitaire, dans des « guest houses » tout confort d’universités ou de centres de recherche, en chambres d’amies ou d’enfants d’Algonautes (MERCI infiniment à eux !). Et parfois nous dormons dans des auberges de jeunesse ou des hostels. Auberge de jeunesse, voilà un endroit que je n’aurais peut-être pas spontanément visité à mon âge. Avantage d’être imaginaire ? Non, non je croise des personnes de tout âge ! Et on accepte même les Jacqueline dans le lit du haut des lits jumeaux des dortoirs. Alors les dortoirs, nous en avons vu quelques uns maintenant et nous nous considérons un peu comme spécialistes ès qualité de sommier. Nous cohabitons avec d’autres voyageurs. Nous pourrions faire bien plus, mais nous avons testés jusqu’alors une concentration maximale de 12 bac-pèqueurs par dortoir (inutile de préciser… ça sent parfois le fauve le matin !). Nos chequottes sont parfois un peu précipités (la faute à qui ?!) et nous ne prenons pas de photo à chaque fois mais voici en images un petit aperçu de nos petits chez-nous provisoires sur la route.

  • Anne-Gaëlle (off) : Bac-pèqueur ? Chequotte ? Qu’est ce que c’est que ces nouveaux mots ? Aaah… ça y est j’y suis ! « Backpacker  » ! le mot anglais pour les voyageurs porteurs de sac à dos ! Et « Check out  », la remise des clés de sortie ! Dis-donc Jacqueline, ne deviendrais-tu pas un peu « too much » dans ta façon de t’exprimer ? 😉
  • Jacqueline : Je m’adapte ! Je fais de mon mieux pour apprendre ces langues étrangères ! Et bac-pèqueur, c’est aussi le nom donné à ces endroits d’ailleurs !

Dortoir australien

Dortoir australien, la suite

A Iquique, Chili

Iquique, suite

A Rio, Brésil

A Florianópolis, Brésil

Pour finir, le dortoir depuis lequel j'écris, à Chicago !

Alors ça peut avoir l’air un petit peu… en pagaille au premier abord. Ce fut ma première réaction et j’ai eu un succès fou avec les gars lorsque j’ai fait les lits de tout le monde au début. Des voyageurs heureux de trouver une Tata Jacqueline en route. Il a fallu que j’arrête sous pression de la dame de l’hostel : elle était embêtée mais ça risquait de passer comme travail illégal !

Pour revenir au côté fouillis, il faut savoir que tout est important et a une utilité dans le sac à dos ! Du coup, généralement, même quand on ne passe qu’une nuit dans un endroit, on installe très vite son bazar dans son espace dédié. Anne-Gaëlle lève les yeux au ciel lorsque je scotche sur le mur les photos de mes neveux et de la baie de Douarnenez mais c’est tout de suite tellement plus chaleureux ! Parfois nous trouvons des coins sympathiques et nous décidons d’allonger notre séjour quand le planning le permet. Parfois c’est l’inverse… et nous levons le camp plus vite !

Et dans ces lieux, il ya du monde de partout ! De tous les âges, des touristes, des locaux, des globe-trotters chevronnés qui ont déjà fait trois fois le tour et ne s’arrêtent pas de tourner, des étudiants, des travailleurs, etc… De belles rencontres en  plus de tous les Algonautes que nous croisons sur notre route. Et dans ces cas-là, nous ne sommes pas les seules à poser les questions ! Il faut savoir qu’il existe 5 questions d’identification pour briser la glace. Les « Comment tu t’appelles ? », les « Quel âge as-tu ? » et autres « Sais-tu à combien est le cours de la langoustine en ce moment ? » arrivent bien plus tard (et parfois jamais).

Allez, un petit coup de Jeopardy, c’est à vous de trouver les questions tout seul à partir de mes réponses (dans l’ordre et à ce jour!) :

  • France
  • Brésil, Perou, Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Singapour, Thaïlande, Philippines, Indonésie, Malaisie, Japon, Corée du Sud, Chine, Inde
  • 8 mois
  • Etats-Unis, Canada
  • 1 mois

 Et comme il y a en général beaucoup de monde dans ces hostels et que j’oublie à qui j’ai déjà posé le top 5, en général je redemande au petit déjeuner suivant « Redis-moi tout mon mignon ! »

Tiens… et si pour mon prochain projet j’ouvrais une auberge de jeunesse à Douarnenez 🙂

Dans les D, il y aurait aussi beaucoup à dire sur :

Dunaliella, Départ, Décalage horaire, Développement durable, Drôle d’idée

Algonautes vol.10 : Pérou !

Le Pérou ! C’était du 25 avril au 11 mai et c’était chouette !

Le Pérou s’était ajouté à la liste des pays de l’itinéraire de la Route des Algonautes après avoir vu un reportage sur les mangeurs d’algues du lac Titicaca. Curieuse d’en savoir plus mais sans contact dans le pays, Anne-Gaëlle n’était pas sûre du tout de se rendre dans ce pays. Concours de circonstances, discussions et chance plus tard, la Route des Algonautes a finalement tracé son chemin et vécu des moments intenses dans le pays-berceau de la civilisation Inca. Tout cela a été possible grâce à la présence sur place d’un coordinateur en la personne d’Ernesto Pariona !

Ernesto Pariona
Ernesto Pariona

Ernesto est biologiste consultant et a assuré tout le travail en amont pour identifier et contacter les personnes-clés dans les thématiques ciblées.

Ernesto se passionne pour la biodiversité marine. Il a rédigé un mémoire
 sur la dynamique des populations et de recrutement de Chondracanthus chamissoi sur substrat calcaire dans la Réserve Nationale de Paracas (“the dynamic population of Chondracanthus chamissoi and recruitment over calcareous substrata in a natural bed inside the Paracas National Reserve”).

Après cela, Ernesto a travaillé depuis 2003 pour la société ERM et assuré la surveillance de la biomasse et de la biodiversité des algues et du macrobenthos dans le programme de surveillance biologique de la Baie de Paracas (Camisea’s Gas Project). Il a obtenu une maîtrise en Ecologie appliquée  à l’Universidad Nacional Agraria La Molina et réalise actuellement un mémoire sur de potentielles espèces invasives de Caulerpa dans la baie de Paracas.

Ernesto souhaiterait réaliser un Master  en biologie marine ou en aquaculture à l’étranger. Il est intéressé et impliqué dans différentes thématiques en lien avec la gestion des espaces côtiers, les aires marines protégées, l’aquaculture intégrée, la biodiversité marine, l’écotourisme, etc.

Avis à tous les Algonautes rencontrés, Ernesto est le candidat idéal, sympa et motivé ! Et s’il pouvait obtenir une bourse d’études pour cela, ce serait quand même top !

Merci infiniment Ernesto pour ton aide dans ce programme. C’était super de travailler avec toi !

Ernesto is consultant biologist and has assured all the work upstream, such as identifying and contacting the key-persons in the targeted thematics.

Ernesto is enthusiast for marine biodiversity. He did his pre-graduate thesis about “the dynamic population of Chondracanthus chamissoi and recruitment over calcareous substrata in a natural bed inside the Paracas National Reserve”. After that, he has been working for ERM Company in the monitoring of biomass and biodiversity of seaweeds and macrobenthos as a part of the Biological Monitoring in Paracas Bay – Camisea’s Gas Project, since 2003. He did a mastery in Applied Ecology at the Universidad Nacional Agraria La Molina, and currently he is doing a thesis about  “a potencial invasive species of Caulerpa in Paracas Bay”. He would like to do another mastery in Marine Biology or Marine Aquaculture, abroad. He is interested in several topics related with coastal areas management, marine protected areas, integrated aquaculture, marine biodiversity, ecotourism, etc.

Notice to all Algonauts met: Ernesto is the ideal fellow, friendly and motivated! And if he could get a scholarship, it would be great! 

Lima

Universidad Agraria La Molina

Patricia Gil-Kodaka

Pr Patricia Gil-Kodaka
Pr Patricia Gil-Kodaka

Pr Patricia Gil-Kodaka, qui, au lendemain de l’interview, est élue doyenne de la faculté de Pesquerias !

 Peruvian Seaweeds

Paul Kradolfer
Paul Kradolfer

Museo de Historia Natural, Lima

Dept. Botanica

Pr Cesar Acleto
Pr Cesar Acleto

Iquitos

Universidad Nacional de la Amazonia Peruana

GEMA, Environment consulting company – Lima

Roger Niki Lopez Sanchez
Roger Niki Lopez Sanchez

Arequipa

Andex Biotechnology

Nestor Chauca
Nestor Chauca
L'équipe d'Andex Biotechnology : Nestor Chaucca Umana, Mery Paucara Cruz, Carmen Velarde de Chavez, Marcelino Rodriguez Tunquipa
L'équipe d'Andex Biotechnology : Nestor Chaucca Umana, Mery Paucara Cruz, Carmen Velarde de Chavez, Marcelino Rodriguez Tunquipa

Peru Pesca

Martin Saldivar
Ing Martin Vargas Saldivar

Puno

CEDESOS, Centro para el desarollo sostenible

Pr Angel Canales Gutiérrez
Pr Angel Canales Gutiérrez
Paola Gaby Salas
Paola Gaby Salas
Sur le terrain
Sur le terrain
La llaska
La llaska

Et bien sûr, c’eût été dommage d’aller au Pérou sans faire un petit détour par Cusco et Machu Picchu!

Machu Picchu !
Machu Picchu !